Qui sommes-nous ?
L’IERHR fait partie de la Fédération d’associations « Petits Laboratoires d’empathie » (PLEM)
L’IERHR, qui fait partie de la Fédération Petits Laboratoires d’Empathie (PLEM), a mis en route cette réflexion depuis 2013. En effet, des robots tiendront bientôt compagnie à nos seniors, tandis que d’autres seront des compagnons de jeu familiaux. Et nous serons invités à leur apprendre, exactement comme les parents le font avec leurs enfants, les gestes de la sociabilité et les règles de la morale. Comment allons-nous considérer ces machines à partir du moment où nous interagirons avec elles en les regardant dans les yeux et en leur parlant, exactement comme nous le faisons avec des humains, tout en sachant qu’elles n’en sont pas ? Quelles formes d’empathie allons-nous développer avec ces machines cognitives dotées d’empathie et d’émotions artificielles ?
Dans la tradition shintoïste, tout ce qui est animé d’un mouvement propre en se voit conférer une âme, et il en est ainsi des animaux et des machines. C’est ce qui a permis aux Japonais d’inventer les Tamagotshis, ces petits animaux apparaissant sur un écran et dont le propriétaire doit s’occuper le mieux possible, puis le merveilleux chien robot Aïbo au regard tellement attendrissant. Faut-il nous cabrer sur notre cartésianisme et refuser à ces machines la tendresse qu’elles nous invitent à éprouver pour elles, ou bien accepter de nous « japoniser » et de nous laisser porter par le rêve que ces objets technologiques perfectionnés partageraient nos émotions à leur égard et nous les rendraient bien ?
Une tâche immense attend les psychologues et les psychiatres de demain. Le XXe siècle a été celui de la construction de la psychologie de l’homme confronté à ses semblables. Le XXIe siècle sera celui de la construction d’une psychologie de l’homme confronté à des machines différentes de lui, et qui lui ressembleront de plus en plus. L’IERHR s’est aussi fixé pour but d’y contribuer.