En France, de nombreux kits robotiques de construction et de programmation sont aujourd’hui disponibles et adaptés à différents niveaux scolaires, de la maternelle à l’enseignement supérieur. Ces kits peuvent également être utilisés lors des temps d’activités périscolaires (TAPs) ou à l’occasion de stages proposés notamment par les centres de loisirs.

Pendant 8 jours, j’ai observé un stage de robotique destiné à des enfants de 8 à 12 ans (2 filles et 7 garçons) dans un centre de loisirs en août 2017. Cinq séances de 3h00 sont menées et encadrées par un membre d’une association de promotion de la culture scientifique et technique. L’objectif de ce stage est de construire un robot-voiture à l’aide d’un kit de construction qui comprend la liste des pièces (moteur, axe en métal, écrous…), la notice et les différentes possibilités de montage et deux roues plastiques monoblocs. La base du moteur (deux équerres en plastique jaune) est simple et pratique à fixer par deux vis ou à coller au pistolet. Les enfants lisent et appliquent la notice (moteur, engrenages), appliquent les apprentissages abordés (initiation à l’électricité…) lors de la première séance de cet atelier.
Les résultats montrent que les enfants utilisent et s’approprient des compétences d’ordre méthodologique et des capacités de travail en équipe. Il existe aussi un fort accompagnement de la part de l’animateur dans le déroulement de l’activité aux travers des explications et des modèles proposés. Cette étude laisse entrevoir l’importance de coordonner et favoriser une meilleure articulation des temps scolaires et extrascolaires autour de la robotique éducationnelle.

Mais qu’en sera-t-il à la rentrée de 2018, puisque que certaines municipalités veulent revenir à un cycle de 4 jours et vont supprimer les 3 heures de TAPs accompagnant la réforme ?

CDB